À travers la scène, la poésie retrouve son statut d’art de la parole qu’elle risque de perdre avec le livre. Si la poésie ne se limite pas au livre, alors différents publics s’y frottent, à cette poésie qui crie, qui grimace, qui bouge. Tentons, par ce laboratoire, de développer le concept de corpoésie, parfois défini comme « explorer, par l’écriture collective, les collusions entre texte et corps. Vivre l’écriture comme une expérience corporelle ». Quelles formes pour cette volonté performative du texte poétique ? L’objectif sera d’étirer jusqu’à saturation la “lecture” de texte poétique, pour la dépasser, la dévorer, la déformer, la rendre monstre, la rendre dramaturgique, la rendre étrange, inhabituelle.
MODALITÉS
Du 4 au 7 octobre 2021 de 10h à 13h à Marseille
Public concerné : adhérents de La Réplique
Informations & inscription auprès de Carole : programmation@lareplique.org / 04 26 78 12 80
Friche Belle de Mai
41 rue Jobin
13003 Marseille
Ancienne élève de l’ENS de la rue d’Ulm, elle en est diplômée en Lettres, Cinéma et Théâtre (promo 2019). Certifiée de Lettres Modernes, de FLE, et diplômée de la Sorbonne où elle réalise ses recherches sur le corps poétique, Hortense Raynal est aujourd’hui poétesse, performeuse et comédienne (Compagnie des Xylophages, Collectif provisoire) après avoir été journaliste (France Culture, Le Monde des Livres, Maze) puis professeure de français en collège et lycée. Son travail d’artiste continue d’explorer la place du corps et de la voix en poésie, notamment via des performances, le jeu de masque et des expérimentations collectives. Son premier livre, Ruralités, est publié aux éditions des Carnets de Lune en 2021. Elle effectue plusieurs résidences, notamment à La Factorie (Maison de Poésie de Normandie) ou encore à l’Usine Utopik (Centre de création contemporaine relais culturel de Normandie), où elle écrit et met au point ses performances. Elle propose également des expériences poétiques dans des festivals de spectacles vivants (Festival Chiche, juillet 2021).